Le sommeil du bébé est une source fréquente de stress et de culpabilité pour de nombreux parents. Les réveils nocturnes, les pleurs répétés, et la difficulté à apaiser un enfant la nuit peuvent être épuisants. Ce qui est souvent moins évident, c’est que ces troubles peuvent parfois être influencés par des dynamiques familiales profondes, en particulier par ce que l’on appelle les « identifications projectives » des parents.
Le concept d’identification projective décrit comment, souvent de manière inconsciente, un parent projette sur son enfant ses propres manques affectifs non résolus. Ces projections peuvent influencer la manière dont le parent perçoit et réagit aux besoins réels de son enfant. Par exemple, un parent qui a lui-même manqué d’affection dans son enfance peut inconsciemment attendre de son enfant une sorte de réparation de ce manque. Ce désir de « réparation » peut mener à une relation dysfonctionnelle et les difficultés de sommeil en seront un “symptôme” possible.
Il est important de comprendre que le bébé n’est pas un simple récepteur de ce que le parent projette. Dès la naissance, il interagit et répond à ces projections, ce qui peut parfois conduire à une régression dans son comportement, augmentant ainsi les difficultés de sommeil.
Comment intervenir dans ce cas ? Prendre conscience qu’il s’agit peut-être d’un sujet pour vous et se tourner vers un professionnel qui saura vous accompagner sur ce sujet.
Je suis Charlotte Pouyet, thérapeute parentale, spécialiste du sommeil du bébé et de l’enfant. Je reçois en visio ou au cabinet les parents qui rencontrent des difficultés autour du sommeil de leur enfant, de 0 à 6 ans.





